La prise en charge de 1007 patients atteints de maladie de Crohn depuis l’enfance et diagnostiqués entre 1988 et 2011 a été étudiée jusqu’en 2013 (médiane de suivi de 8,8 années).
La prescription d’immunosuppresseurs et d’anti-TNF a augmenté dans le temps, passant respectivement de 33,9% pour les patients diagnostiqués entre 1988 et 1993 (période P1) à 76,5% pour les patients diagnostiqués entre 2001 et 2011 (période P3), et de 0% (P1) à 50,5% (P3).
Parallèlement, le risque d’avoir eu une résection intestinale dans les 5 ans suivant le diagnostic a diminué, passant de 35% pour les patients diagnostiqués en P1 à 22% pour ceux diagnostiqués en P3.
Le risque de progression d’une forme inflammatoire vers une forme sténosante 5 ans après le diagnostic a également décru dans le temps (27% en P1 et 20% en P3) tandis que le risque d’hospitalisation à 5 ans restait stable (31% en P1 et 29% en P3).