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Le traitement des MICI s’est profondément modifié ces dernières années du fait de l’utilisation croissante des immunosuppresseurs (azathioprine, méthotrexate) et de l’apparition des traitements biologiques comme les anticorps anti-TNFα qui permettent d’obtenir des rémissions plus fréquentes et plus profondes.

Cependant le coût de ces traitements est important et ils sont associés à certains risques d’effets indésirables. Leur impact sur l’évolution à long terme des MICI, sur le risque de chirurgie intestinale et sur le handicap fonctionnel sont mal évalués.

Objectif principal :

Déterminer les facteurs prédictifs de résection intestinale à l’ère de l’utilisation des immunosuppresseurs et des anti-TNFα (diagnostic entre le 1/01/2001 et le 31/12/2008) chez les patients ayant un diagnostic de maladie de Crohn avant l’âge de 17 ans.

Le critère de jugement principal sera l’incidence cumulée de résection chirurgicale dans la maladie de Crohn chez les enfants diagnostiqués entre le 01/01/2001 et le 31/12/2011 à l’ère des nouvelles stratégies thérapeutiques.

Les objectifs secondaires sont :

  • Déterminer les facteurs prédictifs de résection intestinale à l’ère de l’utilisation des immunosuppresseurs et des anti-TNFα (diagnostic entre le 1/01/2001 et le 31/12/2011) chez les patients ayant un diagnostic de MICI avant l’âge de 17 ans ;
  • Comparer les probabilités cumulées de résection chirurgicale dans la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique pédiatriques, en fonction de la date du diagnostic (patients diagnostiqués avant 2001 ayant déjà fait l’objet d’un suivi) et de la possibilité d’utiliser les immunosuppresseurs et/ou les anti-TNF ;
  • Evaluer l’histoire naturelle de la MICI en fonction de la date du diagnostic de la maladie : l’extension de la localisation de la maladie, les changements de phénotype (évalués grâce à la classification de Montréal dans la maladie de Crohn : de B1 vers B2, de B1 vers B3 et de B2 vers B3), la récupération du poids et de la taille, le taux de complication de la maladie (nombre de poussée de la maladie, hospitalisation pour poussée de la maladie, présence de sténoses et/ou de fistules), les taux de cancer et de décès ;
  • Réaliser une étude médico-économique en comparant le coût des traitements selon la probabilité d’arriver à la résection intestinale et selon la date diagnostique.

Les informations utiles à l’étude ont été recueillies et saisies. Les exploitations de données et les valorisations sont en cours.

Cette étude bénéficie de financements par le Conseil Régional du Nord Pas de Calais, le PHRC IR (DRCI CHRU Amiens) et le PRME.